Facebook est-il adapté aux institutions sociales?
Facebook est une plateforme centrée sur les humains», explique Sam Steiner. «Si l’on y va, c’est pour découvrir de vraies personnes, de vraies histoires.» Et là, les institutions pour personnes en situation de handicap ont des atouts: plein d’histoires réelles, avec des personnes réelles.
Que peut vous apporter une page Facebook?
«Par leur présence sur Facebook, les institutions créent de la proximité, un sentiment d’appartenance, de confiance.» Le public découvre à quoi ressemble leur vie quotidienne. Ce qui contribue à réduire préjugés et appréhensions. «Réussir à créer un sentiment de proximité et d’appartenance permet de mobiliser plus facilement les fans et, si nécessaire, de les impliquer comme un soutien financier ou moral.»
En Suisse, 3’820’000 personnes utilisent Facebook.
Quels sont les thèmes les plus appropriés?
«Facebook est un canal visuel qui a besoin de photos, de vidéos et d’enregistrements en direct.» Les posts sur les coulisses du quotidien sont très appréciés, avec leurs émotions et leur caractère authentique. Quelques thèmes possibles:
Il est important de noter que toutes les personnes photographiées, filmées ou citées doivent donner leur accord pour la publication (voir ci-dessous Droit à l'image).
Quel est l’investissement en temps?
Selon Sam Steiner, «cela ne prend pas beaucoup de temps si on sort de la logique, du post parfait pour publication sur papier glacé».
Il conseille de fixer un rythme de publication réaliste sans pour autant s’enfermer dans un cadre trop rigide. «Publiez quand vous avez quelque chose d’intéressant à communiquer. Dans le doute, publiez moins mais toujours avec plaisir et envie d’expérimenter, et un œil sûr pour le visuel.» Et bon à savoir: il n’est pas nécessaire de réaliser toutes vos publications vous-mêmes. Utilisez aussi le travail des autres:
Cela renforcera votre crédibilité́.
Être sur Facebook, assure proximité, sentiment d’appartenance et confiance.»
Être sur Facebook: combien ça coûte?
Créer une page Facebook ne coûte rien – juste du temps et de l’enthousiasme. Sam Steiner recommande cependant de la promouvoir avec de la publicité: «Investir 5 francs par jour dans une publicité ciblée ou des posts payants renforce considérablement l’impact de vos publications.» Il est essentiel pour cela de commencer par vous familiariser avec la complexité de la publicité sur Facebook, car définir précisément son public-cible est déterminant.
Comment se lancer sur Facebook?
«Faites-en le moins possible avant de commencer!» Disposer d’un concept global de communication est inutile: «Définissez plutôt brièvement vos objectifs et vos messages sur une page A4 et lancez-vous. C’est ainsi qu’on apprend le mieux. Faites un premier bilan au bout de six mois.» Pour ce faire, vérifiez les statistiques de votre page: quels posts ont eu le plus de succès, lesquels ont été́ les plus vus, likés, partagés, commentés. «En tirer vos propres enseignements vous permettra de vous améliorer». Ce que vous pouvez faire avant de commencer:
Quelles sont les erreurs les plus fréquentes?
«Le principal obstacle est la pensée ‹ RP › classique. Dépassez-la. Assurez-vous que vos publications ne ressemblent pas à des publicités. Ne vendez ni produits ni services, mais racontez leur histoire.» Montrez par exemple la personne qui a fabriqué un produit. D’où vient le matériel utilisé. Ou alors laissez vos collaborateurs expliquer pourquoi ce produit leur plaît. «Ce type de posts est bien plus intéressant pour ceux qui les suivent et suscite davantage de réactions.»
«Dépassez la pensée ‹ RP › classique. Racontez plutôt des histoires.»
Quels sont les facteurs de succès?
Sam Steiner recommande:
Si vous publiez des images ou des sons d’autres personnes, vous devez au préalable obtenir leur autorisation. INSOS Suisse a édité des directives ainsi qu’un modèle à cet effet. Le modèle existe également en langage simplifié.
Voir les modèles de règlements internet
Photo: iStock
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